Les limites du traitement préventif conventionnel
Le traitement préventif allopathique repose sur trois axes : le traitement hormonal substitutif (THS), les biphosphonates et le raloxifène. Malheureusement, ces trois possibilités thérapeutiques exposent à des effets secondaires parfois redoutables.
- Seules les femmes qui ont suivi un THS plus de sept ans présentent une densité minérale osseuse supérieure à celle des femmes non traitées. Ce sont également celles
qui sont le plus exposées au risque de cancer induit par ce type de traitement !… Et également à présenter un risque cardiovasculaire accru (phlébite,
embolie). D’autre part, l’arrêt du traitement hormonal substitutif est suivi d’une chute rapide de la densité minérale osseuse.
- Les biphosphonates exposent, pour certains d’entre eux, à nombre de troubles digestifs inconfortables qui peuvent aller jusqu’à l’ulcère gastroduodénal ou aux
ulcérations œsophagiennes.
- Quant au raloxifène, il expose au risque de phlébite et d’embolie au même pourcentage que le THS.
Parmi les causes : l’abus de produits laitiers
Les produits laitiers dont la consommation est vivement conseillée en cas d’ostéoporose ne sont pas d’aussi bons amis qu’on pourrait croire.
Tout d’abord, une remarque de bon sens. Comment se fait-il que les autres mammifères ne souffrent pas d’ostéoporose et de fractures spontanées? Ne serait-ce pas, entre autres, parce que l’homme est le seul animal à consommer du lait après le sevrage ?
Par ailleurs, les produits laitiers sont recommandés pour leurs apports en calcium, mais, du fait de l’acidité de certains d’entre eux (yaourts et fromages blancs), ils rompent l’équilibre acido-basique (voir ci-dessous) et, finalement, consomment au moins autant de calcium qu’ils n’en apportent.
En outre, un quart seulement du calcium apporté par les produits laitiers est réellement absorbé au niveau de la muqueuse intestinale (la vitamine D ajoutée n’y change rien).
Enfin, des recherches, volontairement ignorées par la communauté médicale, indiquent que la prise de calcium (sans magnésium associé) est nocive puisque le calcium fuit en plus grosses quantités dans les urines ou vient se fixer dans des zones inadéquates (tendons, plaques d’athéromes).
Les autres facteurs causals sont :
- la sédentarité ou l’immobilisation prolongée,
- le lieu de résidence (l’ostéoporose est nettement moins fréquente du fait du meilleur ensoleillement et de la consommation de fruits et légumes),
- la pratique intensive d’un sport,
- les apports alimentaires insuffisants en calcium et en ses cofixateurs : magnésium, silicium, zinc, vitamines B6, C, D et K,
- les apports alimentaires insuffisants en phyto-œstrogènes,
- la consommation excessive de sel, de phosphore ou de protéines d’origine animale,
- certaines intoxications : tabagisme, alcoolisme, exposition au plomb,
- l’existence d’une maladie inflammatoire chronique des intestins (Crohn, rectocolite hémorragique, maladie cœliaque liée au gluten),
- l’existence d’une autre maladie, notamment : hypertension artérielle, hyperthyroïdie, diabète insulinodépendant, maladie de Parkinson…
- la prise prolongée decertains remèdes : antivitamines K, corticoïdes, pansements gastriques contenant un sel d’aluminium, certains antiépileptiques…
Tous les compléments ne sont pas équivalents
Nous l’avons évoqué en ouverture, l’ostéoporose est rarement seule. La complémentation portera donc au niveau minéral sur le calcium, le magnésium (qui favorise la fixation du calcium sur l’os), le zinc.
Elle portera au niveau vitaminique sur les vitamines B6 (responsable du pontage des brins de collagène qui forment la trame osseuse), C (nécessaire à la synthèse du collagène sur lequel le calcium vient se fixer), D (indispensable à la fixation du calcium).
Il est possible de réaliser cette complémentation en utilisant divers compléments alimentaires. Attention toutefois, il existe de très nombreux complexes minéralo-vitaminiques sur le marché. Souvent, ils contiennent des minéraux dont l’usage ne doit être que conditionnel : le cuivre, le fer et le manganèse qui, s’ils sont utiles en cas de carence, deviennent facteurs oxydants dès qu’ils sont en excès.
Par contre je citerai ici une substance incontournable : La Quercétine, qui fait actuellement l’objet de nombreux travaux en France et à l’étranger.
Des prises quotidiennes de Quercétine ont été données dans des groupes témoins pour lesquels les chercheurs ont constaté un ralentissement et même un arret de la perte osseuse pour certains animaux.
S’il a été constaté que la perte osseuse ne se faisait plus ou était ralentie, cette étude montre que la Quercétine a été plus efficace que les isoflavones (pourtant
reconnues pour leurs effets protecteurs sur l’os) et ce, tant sur la densité que sur la qualité et la rigidité de l’os. Maintenant, on sait que la
quercétine (qui n’est pas un composé œstrogénique) peut jouer un rôle favorable et prometteur dans la lutte contre l’ostéoporose